mercredi 8 mai 2013

Quand le castor passe

Ah, le castor. On s'emballe quand on le voit passer sur le lac, que sa petite tête dépasse et qu'il provoque une ligne d'eau dans son sillage; on s'émerveille quand il sort et que, sur un rocher, on peut admirer sa silhouette imposante... Mais quand on revient au printemps, à la fonte des neiges, et qu'il a décidé de ronger tous les feuillus..., on est un peu moins impressionné. Ces beaux feuillus qui devenaient rouges ou jaunes à l'automne et qui me permettaient de rêvasser en regardant par la fenêtre de la cuisine, tout en faisant la vaisselle.


Je sais, ça ne doit pas être la première fois qu'il fait ça... et ça ne sera pas la dernière. J'hésite à prendre la décision de mettre des grilles autour des arbres. Après tout, j'aimerais bien un jour le surprendre pendant qu'il bricole et le voir d'un peu plus près. C'est une bête sauvage, non? J'en profiterais pour lui dire que s'il partait avec quelques épineux, ça me dérangerait moins.



Mais bon, en attendant que ça repousse, on plantera peut-être bien quelques fines herbes.

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