mardi 8 janvier 2013

Un bonnet de perdu, deux de tricotés

Le week-end dernier au chalet, il faisait froid, alors j’ai tricoté. J’avais une autre raison, aussi, pour tricoter: dans un accès de joie, Chien a mangé mon bonnet… (OK, j’exagère un peu, mais il y avait quand même fait un gros trou.) Et encore une autre raison, c’est que je suis un peu blasée des paysages de neige dans la forêt qui commencent à me donner le goût du printemps.

L'ancien bonnet, celui qui est déchiré.
Jeudi dernier, j’ai donc marché jusqu’à l’Effiloché à Montréal – c’est dans mon quartier – afin de trouver de la belle laine pour réaliser un modèle que j’ai trouvé sur DropsDesign. Avec le coupon cadeau qu’une amie m’avait offert pour mon anniversaire, je me suis acheté un joli ensemble d’aiguilles 8 mm à pointes doubles et deux pelotes de laine péruvienne. Mon objectif: réaliser un bonnet et des mitaines. J’ai terminé le bonnet, j’en ai fait un pour Petite avec de la laine Phildar rapportée de France il y a deux ans – et pour essayer le modèle avec des aiguilles 6 mm –, et j’ai commencé les mitaines.

On dit que tricoter est apaisant et c’est vrai. Se concentrer sur chaque maille, laisser ses doigts faire tout le travail et permettre à son esprit survoler ses pensées sans jamais s’y arrêter offre un moment de méditation créatif. Au chalet, on y ajoute l’ambiance et la chaleur du poêle à bois, les enfants qui jouent à Mille Bornes à côté, et c’est un véritable petit bonheur. J’adore aussi le moment où, l’ouvrage terminé, je peux le porter ou l’offrir à quelqu’un.
Le bonnet, réalisé en quelques heures avec des aiguilles à pointes doubles de 8mm.

Ce que j’aime aussi, c’est qu’en plus de me faire plaisir, quand je tricote je prends le temps de confectionner ce dont j’ai besoin. Je sais que la laine est de qualité, je choisis mon modèle et ma couleur et j’évite ainsi de dépenser pour un chapeau tout fait et qui serait nécessairement de moins bonne qualité. Écologiquement parlant, j’épargne à la planète un sac en plastique, une facture de papier et les étiquettes du chapeau. C’est peu, mais c’est déjà ça…

Enfin, mon nouveau bonnet (que je tiens hors de la vue de Chien) me réchauffe en cette période de froid intense du mois de janvier, à Montréal comme au chalet.




Le coupable.

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