mardi 1 janvier 2013

Se rendre au chalet dans la tempête du siècle…


Jeudi dernier, la grande question était : partirons-nous pour le chalet ce matin, comme prévu? Dehors, la tempête était déjà bien amorcée. Une fine neige tombait sur Montréal depuis le milieu de la nuit. Levée très tôt, j’ai vu par la fenêtre s’accumuler quelques centimètres sur la voiture garée devant la maison. La famille s’est lentement réveillée. Après avoir téléphoné à un voisin là-bas, qui nous a assuré que le temps était calme et que seulement quelques flocons étaient attendus dans la région, nous avons conclu par l’affirmative… et nous ne l’avons pas regretté!

Départ à 10h: petit détour par le marché Jean-Talon pour acheter mon café bio et équitable, ensuite on a embarqué sur la 40 Ouest. C’est à ce moment-là que j’ai dit : «j’ai oublié mon appareil photo…» Tant pis. On roulait déjà à 30 kilomètres/heure et revenir – même si l’on habite à quelques kilomètres seulement de l’autoroute – nous aurait fait perdre encore beaucoup de temps. Je me suis donc organisée avec mon cellulaire pour prendre les photos de notre week-end de quatre jours au chalet.


Nous avons ensuite appris que c’était la tempête du siècle (le siècle qui a commencé avec le nouveau millénaire). Quelque 47 centimètres de neige sont tombés le jeudi 27 décembre dernier et nous étions au cœur de la tempête, dans la couronne nord de l’île de Montréal, roulant tranquillement sur la 15 en direction des montagnes. Jusqu’à Saint-Sauveur (à peu près), l’Homme des bois qui est un homme de confiance sur la route – et ailleurs – roulait entre 20 et 40 kilomètres à l’heure. La visibilité était par moment si réduite qu’on voyait à peine les phares de la voiture devant nous. On s’est arrêté à la Porte du Nord – St-Jérôme –, pour casser la croûte et quand on a repris la route, c’était beaucoup mieux. On a quand même mis environ trois heures pour parcourir une distance qui nous prend habituellement 1h30.

Le paysage était magnifique. Magnifique et magique. On s’est arrêté pour faire l’épicerie chez Bourassa, ensuite chez Canadian Tire pour acheter des graines pour les oiseaux et nous avons parcouru les derniers kilomètres de routes sinueuses à travers les montagnes par les petits chemins. J’avais hâte d’arriver, de chauffer le chalet avec les buches dans le poêle à bois, de me coucher dans la neige… Depuis qu’on est propriétaire de ce petit coin de paradis – ça fait deux ans et demi maintenant –, on n’a jamais vu autant de neige. C’était blanc à n’en plus finir, et c’était si beau!



Enfin, une fois installés et bien réchauffés, nous avons pu admirer ce paysage hivernal poétique et apaisant. Par la fenêtre du salon, tranquillement la nuit est tombée et nous avons mangé un petit souper tout simple: des tourtières (oui, du déjà préparé...) accompagnées de salades râpées assaisonnées de vinaigre de cidre.

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