mercredi 25 septembre 2013

Le bolet élégant


C’était LA consolation de ce week-end pluvieux où l’Homme des bois et notre plus grande ont subi un empoisonnement alimentaire à la Pataterie Gigi (à Val-David, où nous ne retournerons plus jamais, au grand jamais…)

Ils pullulent – c’est le cas de le dire – sur la pelouse devant mon chalet, sous le mélèze (c’est son arbre de prédilection, il semblerait que tous deux y vivent en osmose).

Bolet élégant : quel joli nom pour ces gros champignons à la chair jaune et au chapeau luisant ! Coté deux fourchettes dans les deux livres sur les champignons que j’ai au chalet (Champignons comestibles du Québec : les connaître, les déguster et Champignons communs du Québec et de l'est du Canada, publiés tous deux aux éditions Michel Quintin), ils ne sont pas mauvais quand on les fait bien cuire.

En faisant une recherche sur Internet – toujours sur le bolet élégant –, je suis tombée sur les qualificatifs «au goût très moyen»… et pourtant ! Pourtant, ils pullulent – c’est le cas de le dire – sur la pelouse devant mon chalet, sous le mélèze (c’est son arbre de prédilection, il semblerait que tous deux y vivent en osmose). Ils coûtent environ 6$ le 100 grammes au marché et quand on sait bien les faire cuire, ils sont délicieux.





Enfin, bien les faire cuire, c’est ce que je suis en train d’apprendre. Au marché, on m’a conseillé d’acheter un déshydrateur alimentaire. Toutefois, si l’on souhaite les manger frais, il ne faut pas attendre et les faire cuire dans un peu de beurre (et de l’ail) environ 20 à 30 minutes. (Après les avoir nettoyés avec un linge sec – toujours ! – [ne faites pas mon erreur – de la première fois – de les passer sous l’eau… ils deviennent visqueux.] Il y a beaucoup d’autres façons de les faire cuire, mais ça reste la plus simple quand on revient à Montréal le dimanche soir après un week-end au chalet.

Si l’on souhaite les manger frais, il ne faut pas attendre et les faire cuire dans un peu de beurre (et de l’ail) environ 20 à 30 minutes.


Je cherchais des chanterelles ou des cèpes d’Amérique et j’ai trouvé des bolets élégants. Je suis tout de même très contente, ma recherche se poursuit et il y a la satisfaction du chercheur d’or qui s’approche de son trésor. Un de mes projets les plus chers étant de me familiariser avec les espèces de champignons qui foisonnent sur mon terrain, au bord du lac. Au début de l’année prochaine, je dois absolument m’inscrire au club des mycologues.

mercredi 15 mai 2013

Avoir besoin d'un plombier


Hier, nous sommes allés au chalet – en semaine, eh oui ! – pour attendre le plombier. Il venait remplacer notre chauffe-eau. Chaque année depuis trois ans, quand vient le temps de redémarrer la pompe à eau, il y a quelque chose qui fait défaut. La première année, pas de problème. La deuxième, la pompe ne marchait plus… Alors on l’a fait remplacer. La troisième, le moteur de la pompe était défectueux… alors on l’a fait remplacer. Ce qui est bien bizarre, c’est qu’on a quand même dû payer les services du plombier… et attendre environ trois mois avant le remboursement du moteur… Je me dis d’ailleurs que c’est quelque chose que j’aurais dû régler et vérifier sur le coup, car je ressens encore une frustration quand j’y pense. J’aurais dû appeler les assurances de la pompe et m’assurer qu’ils ne remboursaient effectivement pas les heures du plombier.

C'est notre vieux chauffe-eau, un 12 gallons qui a été remplacé par un 16 gallons. C'est le boulon du tuyau d'eau (en bas) qui n'avait plus de prise sur l'embouchure... J'aurais dû prendre une photo du nouveau, qui est beaucoup plus élégant.


Mais bon, hier, c’était le chauffe-eau. Une vis a lâché quand l’Homme a redémarré le tout, il y a deux semaines. Encore là ! Quand vient le moment où l’on branche le système au printemps, c’est la grande fête ! En tout cas, pour moi. De l’eau courante ! Plus besoin d’aller chercher des seaux d’eau dans le lac pour faire la vaisselle ou encore tirer la chasse d’eau… Mais cette fois-là, j’ai dû me dire que je devrais encore attendre un peu pour un peu de luxe.

Pour en revenir à hier, on a attendu une bonne partie de la journée, car la dame qui répond au téléphone ne pouvait pas nous fixer une heure précise. Ensuite, elle nous a dit qu’on devait payer comme chez Warlmart : le travail est fait, «tchic-tchic» la carte de crédit. Je me demande encore si j’ai bien fait… mais bon, comme je ne sais pas ce que la pompe nous réserve l’an prochain, j’aimais mieux ne pas me la mettre à dos…

J’ai aussi de très belles photos de mes plants de cassis et de groseilliers, qui poussent à merveille. Même les boutures que j’ai plantées l’automne dernier sont tout en feuilles et quelques-unes en fleurs… Des photos seront publiées dans un prochain billet.

mercredi 8 mai 2013

Quand le castor passe

Ah, le castor. On s'emballe quand on le voit passer sur le lac, que sa petite tête dépasse et qu'il provoque une ligne d'eau dans son sillage; on s'émerveille quand il sort et que, sur un rocher, on peut admirer sa silhouette imposante... Mais quand on revient au printemps, à la fonte des neiges, et qu'il a décidé de ronger tous les feuillus..., on est un peu moins impressionné. Ces beaux feuillus qui devenaient rouges ou jaunes à l'automne et qui me permettaient de rêvasser en regardant par la fenêtre de la cuisine, tout en faisant la vaisselle.


Je sais, ça ne doit pas être la première fois qu'il fait ça... et ça ne sera pas la dernière. J'hésite à prendre la décision de mettre des grilles autour des arbres. Après tout, j'aimerais bien un jour le surprendre pendant qu'il bricole et le voir d'un peu plus près. C'est une bête sauvage, non? J'en profiterais pour lui dire que s'il partait avec quelques épineux, ça me dérangerait moins.



Mais bon, en attendant que ça repousse, on plantera peut-être bien quelques fines herbes.

mercredi 1 mai 2013

Le printemps...


Ah le printemps, les bourgeons qui poussent et la neige qui disparaît! Après six longs mois, était temps! Chaque semaine, je suis impatiente de voir l'évolution de mes plants de cassis et groseilliers. Après le déluge de la crue du printemps, j'ai constaté le week-end dernier qu'ils allaient à merveille! J'ai hâte à samedi: le temps devrait être magnifique, la météo annonce soleil et chaleur!

jeudi 14 mars 2013

Transformer l’eau d’érable en sirop


Je sais, mon titre est infiniment pompeux pour ce qui est de la vérité… Le week-end dernier, il faisait si beau que nous avons eu l’idée de faire couler un peu de sève sur deux gros érables. Nous sommes loin d’être des professionnels – en fait, nous sommes moins que des amateurs : c’était la première expérience de toute une vie – et en une journée nous avons récolté 2 ½ litres d’eau d’érable. Je l’ai ensuite fait bouillir pendant 1h30 à température élevée et il ne m’en est resté… pas beaucoup. Le quart d’un pot de confiture Bonne maman, et encore c’était du sirop très clair… mais délicieux !



J’ai dit à l’Homme des bois que l’an prochain, nous devrions faire l’expérience sur plusieurs arbres. Mon projet, c’est de m’informer pour bien savoir comment installer le bec verseur sur l’arbre de façon propre et sécuritaire (pour l’arbre).

J’ai beaucoup de projets au chalet : confiture de cassis avec les plants que j’ai semé il y a deux ans, et que je bouture chaque année ; inscription au club des mycologues pour apprendre à mieux connaître les champignons… Et en dehors de tout ça, il faut travailler et faire tourner la maison. Mais j’aimerais vraiment prendre le temps de faire tout ça. Nous verrons…

mercredi 23 janvier 2013

5 produits de beauté naturels et écologiques

Quand on a une installation septique en bon état, mais qu’il faudra changer un jour, on fait attention à tout ce qui passe par les tuyaux. Aussi, quand on est à une dizaine de mètres du lac, on fait également attention à ce qui passe par l’évier de la cuisine, le lavabo de la salle de bain ou la douche. Pour les toilettes, on fait comme dans les hôtels cubains : on met nos papiers dans une petite poubelle avec couvercle. Il n’y a rien de pire que des papiers de toilette qui s’accumulent dans une fosse septique, et quand on utilise la poubelle, ça sert aussi à se rendre compte qu'on est mieux d'y aller avec parcimonie avec le papier. Ça conscientise les enfants aussi, qui ont tendance à utiliser le papier comme si leur vie en dépendait… Avec ma plus petite, quelques mots suffisent pour la faire réfléchir : ça fait du mal aux poissons.

Bref, je me suis rendu compte qu’il y a beaucoup d’ingrédients dans nos produits de nettoyage, de beauté et de soins corporels en tout genre, qui font du mal aux poissons, mais pas seulement aux poissons : à nous aussi ! Voir l’article 10ingrédients à fuir dans les produits de beauté.


J’ai donc cherché, puis trouvé:


Savon Pur & pure sans parfum, Druide, 5,99$
C’est le savon qu’utilisent les enfants pour nettoyer leur visage. Il nettoie sans irriter leur peau toute neuve et en pleine transformation.
Sans gluten ni le moindre allergène et sans odeur.
Provenance: Canada






Gommage argile, Argile Blanche et Aloe Vera, Cattier Paris, 9,95$
Adapté à tous les types de peaux, le Gommage Argile Blanche purifie, adoucit et clarifie l'épiderme.
Ce gommage nettoie et clarifie l’épiderme. Il est enrichi d’huile de jojoba bio, hydratante et protectrice. Aussi, l’huile essentielle de menthe poivrée bio, qui possède des propriétés rafraîchissantes et stimulantes. Aloe vera et eau florale de lavande bio, pour purifier et apaiser la peau.
Provenance: France.

Crème de Soin teintée, Dr.Hauschka, 30ml, 42,99$
J’en fais l’essai, parce que pour le même prix j’achète d’habitude une crème teintée à la pharmacie. J’aime bien utiliser ce genre de crème, qui unifie la teinte de mon visage. Voici ce qu’on en dit sur le site de Rachelle Bery : «Colorant le teint en transparence, elle harmonise, grâce à des substances végétales sélectionnées, le processus d'hydratation et de production de sébum. Son léger pouvoir couvrant compense les manifestations cutanées des peaux sensibles et réactives.» Provenance: États-Unis.

 

Shampoing Jasön à l’Aloe Vera, 7,95$
Un excellent shampoing qui sert à toute la famille : aussi bien pour les filles, que pour l’Homme ou moi-même, qui je dois l’avouer, traite légèrement mes cheveux à la teinture…
Provenance: États-Unis.







Savon en barre pour peau mixte, Argile eau mer, 5,50$
Peau mixte : mandarine, lavande et Ylang-ylang.
«Cicatrise, traite les inflammations, atténue les rides, sert d’antiseptique, relaxe, combat la cellulite.»
Je l’utilise le soir pour laver mon visage, et je trouve que le résultat est satisfaisant. Ma peau est un peu sèche en hiver, mais ce savon semble justement lui faire du bien. À suivre pour le long terme. En plus, c’est québécois !

lundi 21 janvier 2013

Des images inspirantes...



Le chalet, on n’y est pas allés depuis quelques semaines. Ça ne veut pas dire qu’on n’y pense pas, mais on doit quand même s’occuper de notre maison et de notre vie sociale à Montréal. Le week-end dernier, c’était plutôt les filles qui avaient une vie sociale et nous, on a plutôt fait le «taxi».

En attendant, quelques images enneigées des pays d’en haut, avec une pensées du jour, juste pour le plaisir:

«Dans 20 ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faîtes que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez.»
Mark Twain

Marcher sur le lac en hiver, tout près de la rive, ça laisse des traçes...

La lumière dernière les arbres qui cachent la fôret...
En hiver, le paysage semble tout en noir et blanc: j'adore ce bleu du ciel qui vient mettre une touche de couleur.

Notre sentier à travers les bois.

Le lac, vu du terrain, tout juste à l'endoir où il ne gèle jamais en hiver.

Toujours le lac, un peu plus discret cette fois.



mardi 8 janvier 2013

Un bonnet de perdu, deux de tricotés

Le week-end dernier au chalet, il faisait froid, alors j’ai tricoté. J’avais une autre raison, aussi, pour tricoter: dans un accès de joie, Chien a mangé mon bonnet… (OK, j’exagère un peu, mais il y avait quand même fait un gros trou.) Et encore une autre raison, c’est que je suis un peu blasée des paysages de neige dans la forêt qui commencent à me donner le goût du printemps.

L'ancien bonnet, celui qui est déchiré.
Jeudi dernier, j’ai donc marché jusqu’à l’Effiloché à Montréal – c’est dans mon quartier – afin de trouver de la belle laine pour réaliser un modèle que j’ai trouvé sur DropsDesign. Avec le coupon cadeau qu’une amie m’avait offert pour mon anniversaire, je me suis acheté un joli ensemble d’aiguilles 8 mm à pointes doubles et deux pelotes de laine péruvienne. Mon objectif: réaliser un bonnet et des mitaines. J’ai terminé le bonnet, j’en ai fait un pour Petite avec de la laine Phildar rapportée de France il y a deux ans – et pour essayer le modèle avec des aiguilles 6 mm –, et j’ai commencé les mitaines.

On dit que tricoter est apaisant et c’est vrai. Se concentrer sur chaque maille, laisser ses doigts faire tout le travail et permettre à son esprit survoler ses pensées sans jamais s’y arrêter offre un moment de méditation créatif. Au chalet, on y ajoute l’ambiance et la chaleur du poêle à bois, les enfants qui jouent à Mille Bornes à côté, et c’est un véritable petit bonheur. J’adore aussi le moment où, l’ouvrage terminé, je peux le porter ou l’offrir à quelqu’un.
Le bonnet, réalisé en quelques heures avec des aiguilles à pointes doubles de 8mm.

Ce que j’aime aussi, c’est qu’en plus de me faire plaisir, quand je tricote je prends le temps de confectionner ce dont j’ai besoin. Je sais que la laine est de qualité, je choisis mon modèle et ma couleur et j’évite ainsi de dépenser pour un chapeau tout fait et qui serait nécessairement de moins bonne qualité. Écologiquement parlant, j’épargne à la planète un sac en plastique, une facture de papier et les étiquettes du chapeau. C’est peu, mais c’est déjà ça…

Enfin, mon nouveau bonnet (que je tiens hors de la vue de Chien) me réchauffe en cette période de froid intense du mois de janvier, à Montréal comme au chalet.




Le coupable.

lundi 7 janvier 2013

Marcher sur les eaux…


Lors de notre dernier séjour, entre Noël et le jour de l’an, nous avons déneigé le toit (j’ai fait un tiers, l’Homme deux tiers et il a déneigé aussi les trois pieds de neige qui recouvrait la terrasse). J’ai fait une longue promenade avec Grande, nous avons traversé la forêt jusqu’à rejoindre le lac, de l’autre côté. Notre but était de revenir par le lac, mais nos raquettes s’enfonçaient dans la «slush». Mon cœur de mère a fait trois tours, j’ai dit à ma fille : courons jusqu’à la terre ! Du haut de ses onze ans, elle m’obstinait qu’Untel nous avait dit que la glace était OK. Je me suis énervée un peu et je lui ai fait un petit discours rapide sur la confiance qu’il ne faut pas donner aveuglément à tout un chacun, et qu’il faut se servir de son jugement.



La morale, je me méfis du lac en hiver. Même si l’on y voit des motoneiges glisser, je sais que le pire de mes cauchemars c’est une fin horrible entre les bras de cette eau froide et recouverte de glace… Bref, je ne suis pas certaine d’y retourner un jour, même si l’on y a fait de très belles promenades les deux derniers hivers. Mais avec le froid des derniers jours, peut-être entreprendrons-nous une expédition un jour prochain. Ça reste à voir.


jeudi 3 janvier 2013

S’organiser


D’abord, dès que je mets les clés dans la serrure, je me sens en vacances. Que l’on viennent pour deux jours et une nuit, ou pour cinq jours et quatre nuits, comme la dernière fois, c’est toujours le dépaysement complet. N’étant pas venus depuis plus de trois semaines, on le retrouve ce chalet : il nous attend là sans bouger, silencieux, prêt à recevoir notre vie.



Mais l’hiver, c’est autre chose. On a coupé l’eau et on chauffe uniquement avec le poêle à bois. Quand on arrive, c’est froid ! Je me gèle les genoux à enlever les cendres froides de notre dernier séjour, ensuite je prépare le feu. Avant que nous soyons confortables, ça prend bien deux heures. C’est toujours une histoire de dosage aussi : si on met trop de bois, on a ensuite trop chaud. Mais à force, on apprend.

Donc plus d’eau courante jusqu’au mois d’avril. Il faut prendre des chaudières et aller chercher des réserves d’eau à même le lac. Heureusement, il est juste devant, à moins de 10 mètres du chalet. En hiver, le lac gèle partout et assez profondément, à part quelques endroits devant chez nous, parce qu’il y a un bon courant. En cassant la glace, on peut facilement s’approvisionner. Sinon, on va sur le pont : en dessous, l’eau n’est pas glacée. Avec une corde, on lance le saut et l’on retire. Pourquoi l’eau ? Pour tirer la chasse d’eau des toilettes, pour faire la vaisselle et pour se laver. Pour boire et cuisiner, on prend nos bouteilles d’eau de source que l’on remplit à un kilomètre de chez nous, une source qui coule toujours en hiver comme en été.

mercredi 2 janvier 2013

Ratatouille et œufs en purgatoire


La recette des œufs en purgatoire possède sa légende, d’origine catholique: dans ce purgatoire tout culinaire, la tomate fait office de flammes et la viande représente les âmes en pénitence. La première fois que j’y ai goûté, c'était dans une version française: pas de viande et des œufs pochés sur des tomates. À l’époque, j’ignorais qu’au Québec ce plat portait un nom et une légende. J’ai ensuite adapté la recette à ma manière : en cuisant les œufs sur la ratatouille. J’en suis restée à ma première impression, c’est-à-dire un plat sans viande, mais avec beaucoup de légumes. C’est une recette facile et délicieuse, qu’on prend plaisir à préparer un soir d’hiver au chalet. Cette journée-là, le samedi après la tempête, on avait bien pelleté. Le toit du chalet et une partie de la terrasse devant le lac. Alors on méritait notre part du paradis...


Ingrédients
1 grosse aubergine
Sel
3 oignons
3 poivrons
5 courgettes
6-8 tomates (ou une boîte de tomates en conserve)
Huile d’olive
6-8 œufs

Préparation
Couper l’aubergine en dés dans un saladier, saler généreusement et laisser reposer.

Couper les oignons, les poivrons, les courgettes et les tomates en morceaux, mettre de côté dans un plat.

Presser les aubergines dans du papier essuie-tout pour éliminer l’eau. Faire chauffer l’huile d’olive dans une poêle assez grande et faire dorer l’aubergine à feu moyen. Égoutter ensuite sur du papier absorbant et réserver. Ajouter un peu d’huile d’olive dans la poêle et faire revenir les oignons pour leur donner une apparence transparente. Ajouter les poivrons, laisser rissoler quelques minutes et ajouter les courgettes. Quand les légumes frémissent, ajouter les tomates et poursuivre la cuisson à feu moyen pendant une dizaine de minutes, en remuant de temps en temps. Ajouter ensuite les aubergines et laisser mijoter pendant une trentaine de minutes à feu doux.

On ajoute ensuite les œufs, en faisant bien attention de ne pas percer le jaune. On couvre quelques minutes et quand le blanc d’œuf est cuit, on sert un ou deux œufs par assiette en prenant bien soin de servir l’œuf sur une couche de légumes. Délicieux tel quel ou servi avec du riz.

mardi 1 janvier 2013

Se rendre au chalet dans la tempête du siècle…


Jeudi dernier, la grande question était : partirons-nous pour le chalet ce matin, comme prévu? Dehors, la tempête était déjà bien amorcée. Une fine neige tombait sur Montréal depuis le milieu de la nuit. Levée très tôt, j’ai vu par la fenêtre s’accumuler quelques centimètres sur la voiture garée devant la maison. La famille s’est lentement réveillée. Après avoir téléphoné à un voisin là-bas, qui nous a assuré que le temps était calme et que seulement quelques flocons étaient attendus dans la région, nous avons conclu par l’affirmative… et nous ne l’avons pas regretté!

Départ à 10h: petit détour par le marché Jean-Talon pour acheter mon café bio et équitable, ensuite on a embarqué sur la 40 Ouest. C’est à ce moment-là que j’ai dit : «j’ai oublié mon appareil photo…» Tant pis. On roulait déjà à 30 kilomètres/heure et revenir – même si l’on habite à quelques kilomètres seulement de l’autoroute – nous aurait fait perdre encore beaucoup de temps. Je me suis donc organisée avec mon cellulaire pour prendre les photos de notre week-end de quatre jours au chalet.


Nous avons ensuite appris que c’était la tempête du siècle (le siècle qui a commencé avec le nouveau millénaire). Quelque 47 centimètres de neige sont tombés le jeudi 27 décembre dernier et nous étions au cœur de la tempête, dans la couronne nord de l’île de Montréal, roulant tranquillement sur la 15 en direction des montagnes. Jusqu’à Saint-Sauveur (à peu près), l’Homme des bois qui est un homme de confiance sur la route – et ailleurs – roulait entre 20 et 40 kilomètres à l’heure. La visibilité était par moment si réduite qu’on voyait à peine les phares de la voiture devant nous. On s’est arrêté à la Porte du Nord – St-Jérôme –, pour casser la croûte et quand on a repris la route, c’était beaucoup mieux. On a quand même mis environ trois heures pour parcourir une distance qui nous prend habituellement 1h30.

Le paysage était magnifique. Magnifique et magique. On s’est arrêté pour faire l’épicerie chez Bourassa, ensuite chez Canadian Tire pour acheter des graines pour les oiseaux et nous avons parcouru les derniers kilomètres de routes sinueuses à travers les montagnes par les petits chemins. J’avais hâte d’arriver, de chauffer le chalet avec les buches dans le poêle à bois, de me coucher dans la neige… Depuis qu’on est propriétaire de ce petit coin de paradis – ça fait deux ans et demi maintenant –, on n’a jamais vu autant de neige. C’était blanc à n’en plus finir, et c’était si beau!



Enfin, une fois installés et bien réchauffés, nous avons pu admirer ce paysage hivernal poétique et apaisant. Par la fenêtre du salon, tranquillement la nuit est tombée et nous avons mangé un petit souper tout simple: des tourtières (oui, du déjà préparé...) accompagnées de salades râpées assaisonnées de vinaigre de cidre.